En général, la plus part des peuples autochtones pygmées résident dans la forêt profonde, vivent encore dans des huttes, c’est le cas des pygmées se trouvant à l’Est de la République et quelques uns se trouvant à l’Ouest.
Dans cette situation, Ils n’ont pas de chaise pour s’asseoir et pour ce faire, ils se servent des troncs d’arbre. En voyant les huttes dont ils se servent comme habitats, c’est vraiment le style du néolithique. Ces huttes, généralement, ont une hauteur de moins de deux mètres. Dans une petite hutte, les pygmées vivent dans une promiscuité hors cadre : père, mère, enfants, visiteurs, beaux-pères tous ensemble. Le toit de ces huttes est confectionné des petites branches et feuilles d’arbre si bien que l’eau de pluie tombe de l’intérieur. Ces huttes ont souvent la forme du nid de colibri, petit passereau qui vit dans les forêts tropicales et équatoriales.
Dans cette condition, ils sont dépourvus de tous (habillement, pas de récipients, pas d’ustensile de cuisine, pas de literie pour dormir, etc.). Juste les branches et les feuilles d’arbres étalées à même le sol sont utilisées comme lits.
Les huttes de Pygmées sont construites en ordre très dispersé et ne durent que quelques mois. En une année, un Pygmée peut construire deux ou trois huttes. Pendant la nuit, ils allument un grand feu dans les huttes pour solidifier le toit mais aussi pour s’éclairer dans l’obscurité, ils se servent des tisons fabriqués avec de la sève de Canarium (Burseracées, arbre de forêt équatoriale) enroulée dans les feuilles. A peine, on trouve des individus qui utilisent l’huile de palme pour obtenir de l’éclairage.
Certes cette situation caractérise les autochtones pygmées qui vivent encore dans la forêt profonde, mais pour ceux qui sont à coté des habitations des communautés bantous et des zones urbaines, la situation de vient de plus en plus chaotique et critique car n’ayant pas le moyen et ressources nécessaires pour faire aux aléas de la vie, ils sont laissés à l’abandon occasionnant l’exploitation de ces derniers par les communauté voisin en récompense des cigarettes, sels, habits usés etc.
Pour maintenir l’équilibre et rétablir la paix sociale, notre organisation mène des campagnes de cohabitation pacifique, mais aussi, des actions directes visant à améliorer les conditions de vie des peuples autochtones pygmées et renforcer l’économie des leurs ménages pour l’auto pris en charge.