Amélioration de l’habitat, assainissement et accès à l’eau potable
CONTRIBUER A LA RESTAURATION DE LA DIGNITE DES PEUPLES AUTOCHTONES PYGMEES
Contexte
Généralement, la hutte du pygmée est du style néolithique, de petite taille, construite à l’aide de petites branches d’arbre et feuilles qui protègent mal contre les intempéries. Comme source de chauffage pendant les nuits froides, des feux de camps sont allumés à l’intérieur même des huttes, occasionnant des effets néfastes sur la santé pulmonaire, surtout des enfants. En outre, les peuples autochtones pygmées vivent dans une telle promiscuité en partageant un espace très réduit entre père, mère, enfants et visiteurs. Par manque de lampes ou lanternes, l’éclairage est obtenu à l’aide des tisons fabriqués avec de la sève de Canarium (Burseracées, arbre de forêt équatoriale) enroulée dans des feuilles mortes communément appelés « Kasuku » à l’Est de la RDC ou « Bofimbo » à l’Ouest. Ce qui entraine souvent des brûlures graves chez les enfants et autres occupants. Enfin, il est rare de trouver des villages homogènes, essentiellement peuplés des autochtones pygmées sur les bordures des grandes routes nationales ou secondaires. Si elles existent dans des zones mixtes, leurs cases ou huttes sont généralement cachées à une bonne distance derrière les habitations des groupes dominants généralement bantous, révélant ainsi des problèmes d’intégration et de cohésion sociale.
Au-delà de la précarité de son habitat, les peuples autochtones pygmées, font face à des multiples problèmes, notamment l’accès à l’eau potable et l’assainissement du milieu, des fois sources des plusieurs maladies et épidémies (diarrhée, gale, lèpre, rougeole, conjonctivite,…) dont ils sont victimes.
Objectif :
Améliorer le cadre de vie des peuples autochtones pygmées respectueux de leur dignité humaine à travers la promotion des normes de l’habitat culturellement adaptés à leur environnement pour contribuer à leur bien-être et à leur épanouissement social.
Budget : 33 135 000 USD (sur 15 ans)